Arlinda, 23 ans et actuellement étudiante à la Haute-École de Pédagogie de Lausanne, participe à la 61ème session de la Commission sur le Développement Social (CSocD) à New York sur le thème prioritaire de : creating full and productive employment and decent work for all as a way of overcoming inequalities to accelerate the recovery from the COVID-19 pandemic and the full implementation of the 2030 Agenda for Sustainable Development. Lors de la commission, elle présentera notamment les défis auxquels font face les jeunes lors de leur transition et insertion dans le monde professionnel. En effet, la question du chômage chez les jeunes reste un gros problème à travers le monde et s’est d’autant plus exacerbé suite à la pandémie de Covid-19. 

Lors de la commission, elle prononcera un discours sur la valorisation de la place de la jeunesse au sein des instances de négociations et de prises de décision. "Aujourd’hui, il n’est plus question de débattre notre place à ces réunions, la jeunesse doit être consultée et doit trouver des solutions concrètes et durables pour notre avenir". Arlinda animera également une discussion lors d’un événement organisé par la délégation européenne et la délégation de Zambie. Entre autres, elle organise en collaboration avec d’autres délégué*es européen*nes un side-event intitulé : Youth for Youth: Ensuring Quality Education and Gainful Employment within the Broader Framework of Sustainable Development.

La participation de la jeunesse, et la représentation de cette dernière, à des événements tels que la CSocD démontrent que les instances changent et qu’un dialogue intergénérationnel est possible. Cela est encourageant. Cependant, comme le démontrent les statistiques quant à l’implantation du programme de UN Youth Delegates (UNYD), encore beaucoup de nations manquent à l’appel dans l’intégration d’une voix de la jeunesse au sein de leur système, ce qui n’est pas représentatif des besoins de la jeunesse et de leurs revendications.