Jugendliche in der Politik
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Les jeunes dans la politique

Pour l’intégration de la jeune génération dans la politique

La Convention relative aux droits de l’enfant indique à l’article 12 que chaque enfant a le droit d’exprimer son opinion et d’être entendu. Les enfants et les jeunes ne sont pas seulement l’avenir : ils*elles vivent aussi dans le présent. Il faut donc les considérer en tant que sujets de droit et les impliquer dans les processus de décisions politiques. Cette inclusion doit être adaptée selon l’âge, grâce à des instruments et des méthodes de formation politique conformes aux différents groupes cibles.

Jusqu’à leurs 18 ans, les enfants et les jeunes en Suisse n’ont aucun moyen d’influencer les décisions politiques. Les plateformes qui leur offrent une possibilité de participation politique – entre autres la Session des jeunes et les partis de jeunes – sont donc des instruments centraux pour inclure la jeune génération dans le monde politique. En effet, à côté de la protection et de l’encouragement, la participation constitue l’un des trois piliers de la stratégie fédérale en matière de politique de l’enfance et de la jeunesse ; malgré cela, elle reste particulièrement sous-développée.


Bases juridiques

En Suisse, il appartient aux cantons de définir la politique de l’enfance et de la jeunesse. Celle-ci est donc mise en œuvre différemment selon le canton. 

Conformément à la Constitution (art. 6, art. 41 et art. 67), la Confédération peut prendre des mesures, en complément des mesures cantonales, dans le domaine de la protection et de l’encouragement des enfants et des jeunes. Or, dans sa stratégie pour une politique suisse de l’enfance et de la jeunesse, le Conseil fédéral a fixé quelques thèmes centraux.

Le principal instrument pour promouvoir les enfants et les jeunes au niveau national est la Loi sur l’encouragement de l’enfance et de la jeunesse (LEEJ). Au niveau fédéral, les directives de la LEEJ sont surtout mises en œuvre par l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS) – organisme compétent en matière de politique de l’enfance et de la jeunesse –, et plus spécifiquement par le secteur Questions de l’enfance et de la jeunesse.

Au niveau international, c’est la Convention de l’ONU relative aux droits de l’enfant qui définit les droits des enfants et des jeunes, et elle devrait servir de fondement à toute politique en la matière. D’après la Convention relative aux droits de l’enfant, que la Suisse a ratifiée en 1997, le terme « enfant » s’applique à tout être humain âgé de moins de 18 ans. C’est le Réseau suisse des droits de l’enfant qui vérifie la mise en œuvre de cette Convention, notamment avec le rapport des ONG sur l’application des droits de l’enfant.

Réseau

Grâce à son réseau, le CSAJ fait parvenir les demandes de ses organisations membres aux organismes compétents de la Berne fédérale.

Le CSAJ est reconnu au niveau fédéral en tant qu’association faîtière des organisations de jeunesse et porte-parole des jeunes. Il est en étroite relation avec l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS), responsable de la politique de la jeunesse au niveau fédéral. Il collabore aussi étroitement avec d’autres offices fédéraux qui disposent de programmes de jeunesse dans le cadre de leurs responsabilités (p.ex. santé, migration).

Le CSAJ siège en outre au sein d’importants organes politiques spécialisés et entretient des contacts avec des parlementaires de tous les groupes. Il est également actif dans de nombreux réseaux d’ONG. Dans ce cadre, le CSAJ s’engage pour défendre les intérêts de ses membres et de la jeune génération en Suisse.

Réussites

Le CSAJ a remporté quelques succès politiques dans le domaine de la participation des jeunes, par exemple avec la création (1989) et la révision totale (2011) de la Loi sur l’encouragement de l’enfance et de la jeunesse, avec l’instauration du congé-jeunesse (1991) ou encore avec les mesures de prévention dans le cadre du Programme national alcool de l’OFSP (2008).