Max Haizmann, 23 ans, prend activement part à la 67ème Commission sur la Condition de la Femme. Il s’agit du principal organe intergouvernemental mondial dédié à la promotion de l’égalité des sexes et de l'autonomisation des femmes, et la jeunesse suisse y est représentée. Le thème prioritaire de cette session - les nouvelles technologies, l’innovation et l’éducation à l’âge du numérique - touche particulièrement les jeunes. C’est donc avec beaucoup d’ambition que certaines problématiques ont été mises en avant par le jeune délégué. Ce lundi 13 mars, lors d’un dialogue interactif entre les jeunes au siège de l’ONU, Max Haizmann a pris position en faveur d’une éducation plus égalitaire et d’une meilleure représentation des femmes au sein des carrières MINT (mathématiques, informatique, sciences naturelles et technologie) :
« Certains pays tels que la Suisse ont de sérieuses difficultés à atteindre une parité dans ces secteurs. En 2017 en Suisse, les femmes ne représentaient que 30% des diplômé*es dans les carrières MINT, avec, comme pire performance, seulement 12% de femmes dans l’informatique ». Il déclare également : « Les jeunes filles doivent avoir des opportunités égales pour permettre leur pleine participation aux innovations qui façonnent leur avenir ».
Sa deuxième priorité était les violences basées sur le genre et facilitées par les nouvelles technologies. Ces violences prennent de nombreuses formes et sont très répandues chez les jeunes. Cependant, aucune définition n’a encore été adoptée pour étudier l’ampleur du phénomène. « […] les libertés fondamentales des femmes et des filles doivent être garanties dans tous les espaces en ligne et hors ligne. L’égalité des genres et des droits des femmes et des filles à l’ère du numérique n’est pas encore une réalité. »
De nombreuses rencontres rythment les intenses journées du jeune Youth Rep. Cependant, ce sont les solutions concrètes partagées durant les nombreuses conférences qui constituent l’essence de la Commission. Les différents intervenant*es, ministres, expert*es et activistes parlent des actions qu’ils*elles ont prises pour promouvoir l’égalité des genres. Ces « bonnes pratiques », selon le jargon diplomatique, sont d’excellents outils qui peuvent parfois s’exporter jusqu’en Suisse.
